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mercredi 26 septembre 2007

l'homme de Vitruve..


culture


Le dessin de l’« homme de Vitruve » par Léonard de Vinci : la vraie source, en l’absence de code

L’homme inscrit dans un cercle et dans un carré, réalisé sur le même dessin par Léonard de Vinci (1452-1519), illustre un passage du livre « De Architectura » de Vitruve (Marcus Vitruvius Pollo, 1er siècle avant Jésus-Christ,actif sous Jules César et Auguste) que la renaissance a réédité et adulé.

Léonard de Vinci, circa 1490 : "l'homme de Vitruve"Noter l'échelle de mesure au dessous du dessin qui comporte plusieurs repères linéaires. Gallerie dell'Academia, Venise, 344x245 mm

Les proportions de l'homme ne concernent qu'un passage relativement court (781 mots latins) dans le chapitre 1 du livre III, essentiellement les paragraphes 2 et 3 dont nous citons les principales lignes concernées, extraites du texte établi et traduit par Pierre Gros (Paris, les belles lettres, 2003) :
§. 2 « La nature a en effet ordonné le corps humain selon les normes suivantes : le visage, depuis le menton jusqu'au sommet du front et à la racine des cheveux vaut le dixième de sa hauteur, de même que la main ouverte, depuis l'articulation du poignet jusqu'à l'extrémité du majeur : la tête, depuis le menton jusqu'au sommet du crâne, vaut un huitième ; du sommet de la poitrine mesuré à la base du cou jusqu'à la racine des cheveux on compte un sixième ; du milieu de la poitrine au sommet du crâne, un quart. Quant au visage, le tiers de sa hauteur se mesure de la base du menton à la base du nez ; le nez, de la base des narines jusqu'au milieu de la ligne des sourcils, en vaut autant ; de cette limite jusqu'à la racine des cheveux on définit le front qui constitue ainsi le troisième tiers. Le pied correspond à un sixième de la hauteur du corps, l'avant-bras à un quart, ainsi que la poitrine. Les autres membres ont également des proportions spécifiques, qui les rendent commensurables entre eux.... »
§.3 « …Le centre du corps humain est en outre par nature le nombril ; de fait, si l'on couche un homme sur le dos, mains et jambes écartées, et qu'on pointe un compas sur son nombril, on touchera tangentiellement, en décrivant un cercle, l'extrémité des doigts de ses deux mains et de ses orteils. Mais ce n'est pas tout : de même que la figure de la circonférence se réalise dans le corps, de même on y découvrira le schéma du carré. Si en effet mesure est prise d'un homme depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête et qu'on reporte cette mesures sur la ligne définie par ses mains tendues, la largeur se trouvera être égale à la hauteur, comme sur les aires carrées à l'équerre. »
La célébrité du dessin de Léonard de Vinci est liée à la qualité extrême du dessin par l'un des plus grands peintres de la renaissance ; à l'exactitude du rendu des proportions suivant fidèlement le texte de Vitruve dans la continuité d'une longue tradition gréco-romaine ; à l'inventivité d'un des plus puissants génies de la visualisation créatrice de tous les temps ; à un véritable esprit scientifique puisque Léonard de Vinci est connu pour avoir pratiqué lui-même plusieurs dizaines de dissections du corps humain, et de nombreuses coupes.
La synthèse des deux figures sur le même corps central en ne dédoublant que les membres scapulaires (supérieurs) et pelviens (inférieurs) dont le gauche est de profil pour apprécier la longueur du pied et donner de l'assise à la base, sont les derniers traits de génie qui font de cette image une véritable icône. Elle est souvent utilisée comme logo de congrès médicaux et à des entreprises, souvent d'affiche et se retrouve volontiers en dessin détourné. Enfin en 2003, le roman de Dan Brown : « Da Vinci code » où ce dessin occupe une position clef, l'ancre à nouveau par la littérature à grand tirage dans l'imaginaire collectif. Il faut savoir gré à Léonard de Vinci de cristalliser par son dessin l'Anatomie dans une dynamique de recherche et de l'asseoir pour toujours dans le domaine scientifique.
Drs Patrice Le Floch-PrigentLaboratoire d'Anatomie de l'UFR de Médecine Paris-Ile de France-ouest45 rue des Saints Pères, 75270 Paris Cedex 06


http://www.uvsq.fr/news/mag/7/vinci.html

dimanche 16 septembre 2007

l'enfant seul...








http://www.youtube.com/watch?v=jLXRM_RJyO4

“L’enfant Seul”

T'es comme une bougie
Qu'on a oublié d'éteindre dans une chambre vide,
Tu brilles entouré de gens sombres voulant te souffler
Celui qui a le moins de jouets
Le moins de chouchous
Celui qu'on fait chierLe cœur meurtri et meurtrière est ta jalousie;
L'enfant seul se méfie de tout le monde, pas par choix, mais dépit,
pense qu'en guise d'amie Son ombre suffit
Une solitude qui te suit jusque dans le sexe Mon texte coupe l'enfant seul en deux espèces:
Ceux qui baisent à l'excès mais souhaiteraient se Fixer
à une femme plutôt qu'à mille fesses
Quand l'autre sorte écoute souvent la même Chanson dans le poste,
et porte le deuil d'une Relation morte et reste l'œil humide.
La tête baissée laisse le cœur sur l'estomac,


L'estomac sur les genoux,
ma tristesse n'a d'égale Que le coup de gueule muet de l'enfant seul
Que nul ne calcule{Refrain:}

T'es l'enfant seul
Je sais que c'est toi
Viens-tu des bas-fonds Ou des quartiers neufs ?
Bref, au fond tous la même souffrance


Mes mots s'emboîtent

les gens s'y voient comme Dans une flaque d'eau,
ça leur renvoie un triste reflet


Mais est-ce ma faute? T'es l'enfant seul c'est pas facile,

on se comprend

Peu l' savent Que je le sache ça te surprend.



Il mate par la vitre la solitude qui le mine
Fait passer la quinine pour un sucre

Faut être lucide, il faut qu'on se libère, disent-ils
Ils n'en discutent pas, confondent la rime et l'acte



La fuite et le suicide, un pact', une promo sans tract

Pas trop de mots nobody n'a capté le sale souhait

l'envie de se laisser par le cou pendu, Pour punir les parents qui, pour aimer l'enfant,

Ont trop attendu,
car si l'amour est une course


L'enfant naît c'est le départ en tête,

l'embêtement En passe-temps en fait des parents bêtes !

Maîtrise lancinante, sentiments en ciment sinon

Dans six ans on me retrouve ciseaux dans le crâne Dans le sang gisant


{Refrain:}

T'es l'enfant seul

Je sais que c'est toi

Viens-tu des bas-fonds Ou des quartiers neufs ?

Bref, au fond tous la même souffrance


L'enfant seul c'est l'inconnu muet du fond de classe


Celui de qui l'on se moque, rond comme Coluche, ou le boss dans le hall, au groupeMassif

l'os dans le steak haché plantant Chaque postulant à un poste,
Vu que les conneries de gosse des rues couvrent Souvent un jeune qui souffre

d'un gros gouffre affectif Grandir sans père c'est dur Même si la mère persévère

Ça sert mais pas à trouver ses repères c'est sûr ! Perdre sa mère c'est pire !

Demande à Pit j't'assure T'as pas saisi enlève la mer de la Côte D'Azur

Quand ces gosses poussent leur souffrance aussi


Nous savons tous que personne ne guérit de son enfance

Même un torse poilu ne peut oublier sa vie de Gosse du divorce

rossé par son beau-père.

L'enfant seul c'est toi, eux, lui, elle



Oxmo Puccino voix de miel

{Refrain:}



T'es l'enfant seul

Je sais que c'est toi

Viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ?



Bref, au fond tous la même souffrance



...

jeudi 6 septembre 2007

Signal art


By releumeuleu